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“Je suis et serai là chaque fois que tu veux et voudras parler.”

le pouvoir de l'écoute

La naissance de son bébé survenue bien plus tôt que prévue entraîne très souvent de nombreuses inquiétudes et une très forte culpabilisation.

Les émotions sont très fortes et difficilement concevables.
Dans ces moments précis, les sentiments d' être entouré(e) (physiquement et/ou virtuellement) et écouté(e) sont importants.

 Ce qui aide, c'est simplement d'être là, surtout lorsque les parents sont prêts à parler de leurs sentiments. Cela prend parfois du temps, mais quand c'est le cas, ils doivent savoir qu'il y a quelqu'un qui les écoute.

Face à l'incompréhension de la situation, nous sommes nombreux à vouloir combler les silences. C'est un point sur lequel il faut se révéler prudent : il faut mesurer chacun de ses propos pour tenter de soutenir au mieux.

Régulièrement, des parents nous font part de réflexions qui les ont blessés et ont eu l'effet inverse des effets souhaités. 

Les phrases qui commencent par “Au moins...”, “Mais après tout...” , "finalement..." devraient être bannies. 

Des parents dont la vie de leur bébé ne tient qu'à un fil, grâce à des soins médicaux importants, se sentiront encore davantage coupables si on leur dit: « Au moins, il vit. » 
Oui, beaucoup de bébés prématurés ne survivent pas, mais cela ne viendra qu'accentuer la difficulté de la réalité. Au mieux, les parents n'y seront pas trop attentifs. Au pire, ils se sentiront encore plus coupables qu'ils ne le sont déjà.

Si l'on devait conseiller une phrase, ce serait :
“Je suis et serai là chaque fois que tu veux et voudras parler.”


Et vous, qu'avez-vous entendu? Quels sont les mots qui ont réussi à vous réconforter? Ou au contraire vous ont blessés?